samedi 15 février 2014

there's a rainbow over my shoulder.

Finalement, c'est peut-être que Laurelknowsit me permet de dire n'importe quoi et de foutre la marde que je m'y sens mieux. Alex is wanderlust m'a mis de la pression. C'est devenu un blog-quelqu'un qui me jugeait quand je ne lui donnais pas assez d'attention. Il me regardait avec ses gros yeux pas fins que j'ai moi-même créé et me pitchait des genre d'insultes et de reproches de « t'es pas fine, reviens, t'écris pas assez ». Il m'encadrait et dieu sait que je suis claustrophobe. Je n'aime surtout pas qu'on brime ma liberté et c'est ce que j'ai ressenti. Surtout que, ce blog-là, je l'ai réfléchis longtemps, Wanderlust, je veux dire. J'y pensais, je n'osais pas, sa stratégie n'était pas au point, la fille était pas prête à 100 %. Je voulais absolument que tout soit bien, parfait, et même qu'il aide les autres à prendre son courage à deux mains et se pousser dans les contrées lointaines. De grandes ambitions de fille malheureusement trop occuppée à se stresser sur un dépliant 5 pages A4 recto-verso sur Frutiger.

Y'a aussi je pense que je préfere dire « j'el savais ! » plutôt que de dévoiler à quel poiiiiiint j'ai besoin d'être ailleurs. Parce que de toute façon, c'est quand on me lit/écoute parler qu'on comprend qu'ici de toute façon j'suis là-bas.

Ca se passe dans ma tête.

Mais ce que j'essaie de dire c'est qu'écrire m'a manqué. Qu'y'avait une genre de boule d'émotions/anxiété/pain plein de beurre salé et de fromage dans mon dedans. J'ai l'impression d'avoir trop de mots à dire, tout veut sortir en même temps. Maintenant que je ne suis plus en terrain cousin, que Paris est dans mon cœur mais plus dehors, je vais revenir tranquillement à « le savoir ».

Rebonjour, moi c'est encore mais différemment Alex.